Spécialisée en réflexe archaïque

Marie-Hélène Mas, thérapeute spécialisée dans les réflexes archaïques, propose différents suivis :

  • consultation pour les enfants et les parents : accompagnement des troubles de l'apprentissage et du comportement, troubles autistiques, gestion des émotions
  • consultation pour les adultes qui sont en situation de mal être, stress, phobie, anxiété...
  • formation aux réflexes archaïques auprès des personnels de crèche, professionnels de la petite enfance et collectivités

Les réflexes archaïques : définition

Un réflexe est un mouvement involontaire en réaction à un stimulus extérieur, comme peut l'être le réflexe de sursaut.

 

A partir de la cinquième semaine in utero, se développe le premier réflexe primitif, le réflexe de paralysie par la peur.

 

On dit d'un réflexe qu'il est archaïque parce qu'il est à la base in utero du développement de l'enfant.

 

Tout au long de la grossesse, les réflexes vont se développer et vont permettre au bébé de créer des connexions neuronales et de se développer dans le ventre de sa maman. On dit que les réflexes primitifs émergent.

 

Grâce à l'émergence et à l'activation de ces réflexes, le bébé va naître puis il intégrera par des mouvements naturels les réflexes dans les premières années de sa vie.

A quoi servent les réflexes archaïques ?

Les réflexes archaïques ont quatre grandes fonctions. Ils permettent

  • le développement moteur de l'enfant dans le champ gravitationnel
  • le développement des connexions neuronales
  • l'intégration sensorielle
  • et ils ont un rôle de protection et de survie

Comment fonctionnent les réflexes archaïques ?

La naissance est un moment clé dans l'intégration des réflexes

En effet, la naissance physiologique permet à l'enfant d'activer et d'intégrer une grande partie des réflexes et d'acquérir ainsi le tonus musculaire essentiel et suffisant pour se mettre à quatre pattes, assis, debout, développer le langage, l'ouverture aux autres, la gestion des émotions.

 

L'intégration de ces réflexes se fait grâce à des mouvements naturels, simples et innés.

 

Certaines situations peuvent venir empêcher ou ralentir cette intégration. L'enfant va alors mettre en place une compensation physique qui pourra provoquer des troubles du comportement, des apprentissages, une gestion difficile des émotions.

 

Les causes de ce ralentissement ou empêchement peuvent être diverses : stress de la maman durant la grossesse, accouchement difficile, césarienne, cordon autour du cou et également accidents, chocs émotionnels, soucis scolaires, professionnels.

 

La mise en place de ces mouvements simples permet à l'enfant ou à l'adulte en difficultés de tisser les connexions neuronales nécessaires et de se réapproprier son corps, d'être mieux physiquement, de développer un sentiment de sécurité, de confiance en soi.

 

Depuis une quinzaine d'années, les neurosciences se sont aperçues que la plasticité du cerveau permettait de travailler sur les connexions neuronales pour les renforcer ou les créer, et ce, en imitant les mouvements rythmiques du tout petit.

 

 

 

 

Quels sont les 6 réflexes archaïques majeurs ?

Le réflexe de Moro

Il y a une centaine de réflexes dans le corps humain.

 

Certains sont plus connus comme le réflexe de Moro.

C'est un reflexe qui s'active à la naissance : le nouveau-né ouvre bras et jambes en criant puis il se recroqueville sur lui-même.

 

Le réflexe de Moro est un réflexe émotionnel, et il protège l'enfant. Il lui permet de retrouver sa sécurité intérieure.

 

Lorsque l'enfant se sent en insécurité ou a peur, le réflexe se déclenche et va permettre au bébé de s'agripper à la personne qui le tient. Il a besoin de trouver une sécurité intense. 

 

Lorsque ce réflexe reste actif dans le corps de l'enfant, il peut générer des troubles de concentration, de gestion des émotions, de comportements.

Les 5 autres réflexes archaïques majeurs

  • le réflexe de Babinski aide à la reptation, prépare le bébé à se mettre debout, a un impact sur la confiance en soi, le langage, la latéralité.
  • le réflexe de succion permet à l'enfant de s'alimenter et de se calmer
  • le réflexe de préhension ou grasping : quand on vient stimuler la paume du nouveau-né, il va automatiquement attrapé notre doigt et serrer très fort (réflexe d'agrippement). 
  • le réflexe de respiration
  • le réflexe d'attachement : c'est un lien affectif et social développé par une personne envers une autre. C'est un besoin primaire, inné chez l'être humain. Il donne au nouveau-né la sensation d'être protégé et considéré.